Fais du bien à Bertrand,
Il te le rendra en caguant,
Tel était le vieil adage
Que me disait le vieux sage
Mon ami Sylvain m’a jeté dehors
Je ne lui avais pas donné de l’or
Mais j’ai essayé de le dépanner
Et lui ai donné mon amitié
Puis-je reprendre une affection
Ce que j’ai donné, une attention
A quelqu’un que j’ai pensé digne
Digne d’être une partie de moi-même
Dois-je penser qu’il s’est trompé
Serait-il trop préoccupé
Ou peut-être est-il déprimé
Et sera-t-il bientôt alité
Une chose aussi fragile que l’estime
Peut-elle être récupérée par une machine
Et par quel moyen est-elle rattrapée
Avant qu’elle ne puisse être regagnée
Et puis même si je me suis trompé
De quel droit puis-je le juger
Suis-je meilleur, suis-je plus droit
Est-il vraiment pire que moi
L’amitié ne se reprend pas
Elle est l’essence de ces moments-là
Elle exprime un accord, une harmonie
Même si elle peut se terminer en cacophonie
Donné c’est donné
Reprendre c’est voler
C’est par cet autre adage
Que je termine ce petit message
En espérant qu’il évitera ce petit naufrage.
Mars 2005
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