jeudi 3 mai 2007

Même si j’en crève

Il pleut, il tonne
Et je suis là depuis des plombes
Pourquoi, pour qui, pour toi
Parce que c’est toi
Parce que c’est moi
Parce que je t’aime et toi je ne sais plus
Parce que sans toi je ne suis plus

Enfin te voilà, enfin c’est toi
Tu es belle, comme toujours
Tu es belle car tu es mon amour
Ton blouson et tes cheveux trempés
Font de la buée dans la chaleur du café
Tu resplendis, comme auréolée
Nimbée de lumière et de fumée

Une excuse, un sourire
Tes mains dans les miennes
Un malentendu vite dissipé
Me revoilà, je revis, je reluis
Je cours sur les nuages, je suis anobli
Je me bats contre des géants
Pour être ton chevalier servant

Je veux être Samson et toi Dalila
Pour ne plus être en célibat
Je veux être Ulysse et toi Pénélope
Toi une planète, moi un isotope
Je veux t’être pour la vie inféodé
Et te chanter la longue mélopée
Du lion pour la lionne, du loup pour la louve

Même si j’en crève, même si j’en peux plus
Toute ma vie je veux me rappeler cette minute
Me souvenir de toi et de cette pluie
Ne jamais oublier ce moment béni
Qu’il illumine le soir de ma vie
Quand je serais un vieillard
Quand je n’aurais plus de mémoire
Pourvu qu’il me reste ton image


22 février 2006

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